AMETHYSTES


aMETHYSTES

  © PATINET THIERRI ERIC
 
  
Nature, je vous aime d’Amour …
 
  
D’arbre mur qui coule son fruit d’or au sein de la Terre, ce Verbe élance à l’infini son hymne pour saluer le seuil de la Vie :
 
Je salue ton cœur et ton âme
Je salue ton tout d’ambre lame,
Je salue ton flot d’océanique
Splendeur, Amour, Or fantastique !
 
Recueil, le vent répond aux feuillages lourds et colorés, aux racines de miels, abris sauvages des danses diurnes et satinées :
 
Grâce au Renom de ta Justice,
Grâce au sens de ton calice,
Grâce aux merveilleux atours
De l’Âme de la Terre énamoure !
 
Et la source à ce chant ébat ses rives de bleus miroirs qui scintillent les cieux en révélant un feu de jade multicolore :
 
Danse de nuit au jour vivant,
Danse de flammes et de sang,
Danse vive d’étoiles flammes,
Extase folle du lac des Âmes !
 
Lors, l’abeille aux feux de l’aube enivrée, sous les mascarades du Printemps joyeux, accompagne le pas de l’Enfant rapide, accorde son rythme aux semences de son hymne, qui, règne fidèle de l’Espace, d’une voix cristalline enchante ce refrain :
 
Nature, je vous aime d’Amour !
 

À voir …
 
  

À voir de là-haut comme boule de cristal, reflet des lumières du jour et de la nuit, dans des effluves de vent qui du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest courbent leurs symphonies pour porter les vagues vers des chaleurs profondes,
 
Dans des lambris couverts de blancheur, sol des nuages gelés où les quelques derniers oiseaux éveillent leurs ailes afin de rejoindre, dans une épreuve solitaire, les fantastiques îles du Sud,
 
Dans des chaumières aux cheminées rougies de flammes dont le seuil est visité par des caresses amantes ruisselants leurs chairs douces sur un manteau bleui dont les sépales sont sources de vigueur,
 
À voir de là-haut, bicolore de la sueur des temps, métal mêlé du cri d’argile au froid d’une contemplation humide, pénétration d’une forge future, celle de la Nature engendrée au sein de mille félicités,
 
À voir de là-haut, rive de fécondité dirigeant la genèse du Monde, tant celle de Terre que celle Humaine, front de neige prouvant l’éternité aux yeux des floralies de la chair,
 
Titanesque secousse dont l’amalgame secret dérive ses fastes aux mers polaires afin de préserver ses semences pour l’annuel renouveau de la Vie, ode de pure incantation qu’ivresse la nue des Vivants,
 
À voir de là-haut, iris recréant dans la solitude des vents galactiques la moisson des planètes, telle notre Terre, embryon de l’Éternel, celui que chantent les lys sur leurs promontoires de cristal, voyage,
 
Voyage d’hivernale grandeur …



Table

 
AMÉTHYSTES
 
 
Prélude
Nature, je vous aime d’Amour
À voir
Hivernal
Noble demeure du vieil Age
L’été du soir la nue suave
D’une naissance l’orbe mage
De ces fenêtres
La ville
Nature
Le chemin
Nuages
Vallées
Îles
Des Temps naturels
Aires des silences
Hautes montagnes
Fleurs de brumes
Fleurs charnelles
Cristal
Qu’un hymne de joie parcoure
Firmament de la Vie
Voyage Amant Nature
Randonnées des jours de vie
Délice du ciel
De l’orbe l’or de ces routes
Le Lys
De ce lieu vivant
Chemin de Nature
De jeunesse
Le Temple Solaire
Printemps
Du Renouveau 
Amoureux Printemps
Chant du Ciel
Jardin splendide
Mémoire de ces jours
Aube de naissance nouvelle
Été florissant de gemmes
De l’Oiseau chanteur
Et d’autres chants encore
Tout Age livre Nature
Fenaison d’Or, saisonnière
Soir diamantaire
Essence d’un chant d’Or
Fenaisons lointaines
Faces nombre de l’Olympe fastueux
Palais d’hiver renouvelé
Hommage naturel 
Inextinguible vœu d’arborescence 


 
 

Paris 29/08/1978
Le Pecq le, 08/04/1981
Refonte le 18/03/2003
05/05/2004

2018
Vincent Thierry


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