D'OLYMPE LE CHANT D'OR


D’OLYMPE
LE CHANT D’OR

 

   © PATINET THIERRI ERIC



À mes Fils,
 
Sébastien Siegfried
Stéphane Alexandre

 


I
 
De l’Etre en charge de son Site…

  
 
 

Épreuve d’Olympe, serment du devenir, épreuve sans âges dans la vague livrant ses floralies aux demeures de la Cité, offrande du livre de ses jeux, voici dans le frais matin son éveil azuréen où  myrtes en suffrages, les Femmes en réveillent l’Or qui témoigne, chant de cristal par le vent de la sphère, pétale d’un iris aux yeux de l’heure qui s’estompe, rêve de victoire sur les perles en souci de l’avenir du plus grand jour sous la face du Dieu qui songe son idole,
 
Héros, passant des lacs de la brume au nénuphar d’argent, alors que l’esprit d’un Sacre a fui les hôtes de la nuit pour livrer dans l’aube éclatante le serment de vivre l’harmonie du vaste éclat qui assigne l’offrande au tourbillon de présences éternelles, une voix salut cet éveil et aux portiques de marbre anime l’élan de cette pure incantation de règne.
 
Miel des saisons, l’œuvre grandie, marche son état dans les corps des domaines des Temples et des sources naguère, où puisent de jeunes gens le cri souverain de sens élevés, tandis que les Sages devins, de plus haute face devant les Dieux nus et forts, lancent des appels, sans présomption, de croyance incantatoire pour le seul salut du firmament d’un jour vivant par la Cité glorieuse, un écrin porteur de raison et de foi dont l’unique destin est la Victoire ultime,
 
Dans le ciel les Oiseaux de jade dessinent leurs oracles, qu’un vieillard Mage contemple sous les pluies du zénith et du Verbe, s’écriant : « Ce jour sera de plus grande Gloire à la marche de nos pas, ce jour vaincra le cri des climats et les germes d’équinoxe, ce jour, sera-t-il dit ! », et sa voix dans le silence étonne l’Empire lui-même, l’Assemblée des Guerriers et le maître Royal, marche Solaire indomptable.
 
Sur le sol, le firmament bleui ruisselle ses rayons d’Or nacrant le royaume et ses temples, ici, la Foule noble des passages, rassemblée, intime et émue, accueille le départ des Héros, sacre de leur cœur des jeunes filles aux espoirs sans troubles devant leurs parfums solaires, magiques de l’Éros dionysiaque, qui tentent de percevoir les heures qui viendront,  regard d’enfants à la parure nue, beauté de talisman virginal souriant leur sérail au front pur de gloire,
 
Criant de joie la soif de vaincre de leurs aînés aux fiers visages armoriés, applaudissement des parents, insignes de l’aristocratie, charges et passions du devenir de leur cime, sans crainte, allégeance ni bassesse, tout d’honneur au rire clair par leurs sillons marchant l’écume du sable de cristal de la fertile communion de victoire.
 
Tandis que les nombres dans l’Occident, hélé par les buccinateurs aux sons des tambours de bronze, impatients, sont maintenant flammes hautes de l’œuvre germée, dont l’heure est déclarée par la sphère du Temple primal, embrasement de plus haute prière, où flotte l’étendard du Site et de sa gloire, seul esprit du chant du règne absolvant les conditions du jeu,
Intimant à toutes nefs en écrin et toutes forces en détail l’abandon du respire de la guerre pour la seule étendue de sa force noble et souveraine, Voix de forte brise dans l’ardeur du ciel et la brise du néant, conjugaison de la seule harmonie vitale de l’espèce qui se doit, où l’Élite des Cités, présence formidable dans l’espace sans nuages, puissante et solidaire, se joint n’ayant pour seul désir que de ceindre les lauriers sur le front de la victoire sur le temps comme l’éther.
 
Marche d’effusion par ces heures de serment, libérant la perfection d’Être, gravure immortelle, domaine de signes embrasés par les prouesses de la forge de la quantité aspirant à la qualité invincible, dont le jeu est force de détail, ordre du lancer et du courir, ordre à la noble statuaire de la vitalité corporelle, marque de haut signe, secret d’iris de l’implacable effort sans limite brisant le rempart de la destinée de l’impitoyable oubli du corps,
 
Sous les cris de joie et leurs serments, ruées des ors et des étoffes, des charges et des devoirs, pulsations de l’Être par l’Empire majestueux de son règne, inclination de sa volonté, tel marbre nu s’exfoliant sur la plus haute cime dans un éveil azuréen comblant les heures d’infortunes des regards oubliés, spectacle fabuleux de l’Être en charge de son Site.
 
Éponyme de fresques titanesques, ardeurs vives du corps, pluralité des faces de l’ivoire, l’Œil d’Aigle au visage, volonté dominante aux éclats de la chair marbrée et puissante, du gestuel impartial l’épreuve, maturation d’ordres et de soumission en provenance de l’Esprit, germe d’ennoblissement dans la fonction des actes intrépides assumés, fastes de Victoire aux chants devenus qui s’irisent, de plus nobles vacations au royaume enfanté par la force de vivre, manne des lauriers de jade des vainqueurs, accueil propice au front pur,
 
Élan des Mages dont l’incantation dionysiaque s’élève, le Site acclamant les Dieux de ce stade, dans un chant magnifiant l’éloquence et le sublime de la perfection de la maîtrise de l’Être sur son enveloppe mortelle, vaste flamboyance, prononçant l’Élite des prouesses hissée au plus haut pavois dans un cri de victoire affirmé, sourire d’épice de l’haleine du mystère pénétrant le secret des forces vives de la Nature et de ses fruits, clameur sans repos dans l’arène, dont l’Assemblée profane scrute l’espace à la recherche du nombre acclimaté.
 
À Midi sans ombres et sans larmes par les forces enceintes de firmament, la lumière contemple le feu du ciel, étreinte des chairs de l’âge fort, novation et éclat de l’embrasement fidèle de toutes demeures offertes à la noblesse des vainqueurs,  Guerriers de cristal dont la ferveur compose les armées de l’existant du parchemin vécu, dont les Sages satisfaits réclament les lauriers sur leurs fronts sans deuil, joie d’éclair et de parchemin, dont les Mages en essaim soulèvent de l’étoile du Matin les signes qui viendront destiner l’aurore du lendemain de leur face de Héros, tandis que les Poètes au chant divin dans un hymne détaillé, révèlent l’Oasis de la porte de leur victoire, cime des efforts du moment où la pluralité des nombres s’évente, déjà dans l’heure souveraine, par les hautes fresques du Verbe éclos, conte du zénith et de ses gravures aux pierres du levant.
 
L’Oracle divinise ce ferment, la Foule en semis rejoint, le jeu a pris désormais la tournure d’histoire et le combat n’en est que plus rude dans la course des forces qui s’épanchent, qui retenues jusqu’à présent, dans l’abandon du songe les voient maintenant sur la piste poudreuse, d’une avance impartiale et sans retour voyant la foule en Ovation devant ces conquérants du chant Vivant,  la course s’étiole au fil du temps par des abandons et le matin ne recèle plus que quelques fières destinées qui s’affrontent toujours avec vigueur sous la houle des passants, 


 

Table

 
D’OLYMPE
LE CHANT D’OR
 
 
 
De l’Être en charge de son Site …
 
Héros de Mars la stature …
 
L’Enfance Mage, berceau des vagues …
 
Qu’un Chant de pure floraison flamboie…
 
L’œuvre arborescente qu’Olympe le Chant d’Or …
 
L’insigne du Verbe sous la nue …
 
Des Temples l’horizon limpide …
 
Aux Sages éveillés, le Dieu Solidaire …
 
Sacre de toutes voix la Voie splendide …
 
 

 
  

Le Pecq le 21/07/1979
Dernière refonte 05/03/1983-23/04/2004

2019
Vincent Thierry


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