DU SAVOIR SANS OUBLI


DU SAVOIR SANS OUBLI

  © PATINET THIERRI ERIC

  

Le temps est un désert...
 


Le temps est un désert en lequel on se meurt, le temps, l’unité et son champ, sont des œuvres vives qu’il faut mûrir, et le paradoxe de lui-même s’installe pour nous dénigrer : si le temps est un désert, il est aussi nécessaire pour mûrir l’œuvre comme l’Être ; ainsi sommes-nous dans le temps nos désirs insatisfaits, nos croyances méprisées, nos forces enchaînées, sommes-nous dans le temps et l’ivresse générale du moment la croyance elle-même de l’inutilité dans la source comme l’épanchement, la source que l’on croit tarie, l’épanchement que l’on croit épuisé, faces du désert de l’instant qui passe et se désigne...

 

Faut-il qu’il m’en souvienne…
 

 
Faut-il qu’il m’en souvienne de la Nature et ses mortifications au regard du mépris, j’ai l’haleine désignée ces forces d’ivresse qui se sont ruées à l’assaut intrépide de mon existence, liant, anachroniques, mon corps souverain et sauvage pour le marquer d’un signe velléitaire, dont je dissipe ce jour le vent d’abîme, pour une impartiale renaissance et salut...

 




Table

DU SAVOIR SANS OUBLI
 
 
 
Le temps est un désert
Faut-il qu’il m’en souvienne
Qu’aux cils nuls pleurs ne voilent
Voici donc l’affamée
D’une Pensée funèbre
Dans ce chemin terrible
Que le Poète désigna aux routes sombres
Infécondité du règne
Aurore
De combien de chants
L’épreuve de la Terre
Fût-il dit
Mais que reste-t-il de l’Aventure ?
Réponse, fut-il dit
Noël et son message
An neuf
L’initiation suprême
Mais que le regard nous parle
Mais qu’attend donc ce Capitaine ?
Et dans la connaissance
L’Univers toute demeure du Poète
Dans la question l’Univers lui-même
Du Savoir sans oubli
La Destinée
Ainsi, tel, le Corps
Que l’arche en son désir
Épure d’Être Humain
De l’heure Solaire
L’instance des désirs
Et des Îles de Midi, ses fêtes d’alors
Aux espaces de l’Univers
Floralies de l’Amour
Vierges édulcorées
Aux vagues de l’écume
Ambre nu de la Beauté
D’un éblouissant message
L’Enfant de notre règne
Osmose d’Univers
Ainsi, comme je vous aime
Chantais-je cet hymne
D’Absolu le parchemin
C’était un Univers magique
De fiers guerriers
Qu’un cristal l’aube
Message de la puissante allégorie
Nous fûmes en son chemin
La superbe autorité du terme
Royale arborescence par les temps
De la force d’Être Renouveau
Le cycle Souverain



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