D'UN AGE D'OR RENOUVEAU


  

D’UN AGE D’OR RENOUVEAU

 
   © PATINET THIERRI ERIC


 Qu’il fut un vent porteur de moisson ...
 
 
 
 

Vent porteur de la myriade des papillons d’Onyx, moisson de l’équinoxe du zéphyr, où la blanche hermine et l’écureuil bleui des neiges d’Or furent un Verbe divin, chant des sycomores et des glaïeuls, pérennité des heures et embrasement de l’azur de nos jeux d’Amour sur les vastes floralies, pluies d’un Sacre que l’ivoire absout, nos rêves en communion aux pétales du lys et de la fougère, sous la brume des voiles d’Eleusis, membranes de forts navires charpentés, d’Orient la mesure des épices et de la fenaison de la myrrhe aux lauriers que la douve propice, songes d’écrins de ce corps fabuleux d’émeraudes aux lacs scintillants les perles fines d’un royaume lactescent de pure divination, étoile suave brillant le cristal Souverain, éponyme d’un feu Royal, Ô en heures de souffrances aux ondes de la mémoire qui dérivent le cri de gloire en son sommeil, l’Enfant advenu de nos prémisses, hier déjà aux fastes de la candeur d’une naissance, Notre à mi-chemin aux Voies où se dirigent, nefs ardentes d’équipage, nos sourires oriflammes de la proue solsticiale de l’élan de la Vie au plus dense royaume que la Terre éclaire, parfum et sensation des gestes de fenaison du blé mur, où viendront des Mages les saisons des pluralités de la Nature et leurs fêtes de Midi, où viendront des Sages l’esprit clair de la beauté de l’entité du Sacre et de son serment, où viendront des Sites sur les aubes porter hommage à la tempe fragile et nue de l’Enfant au sourire éternel, et nos yeux suivront le détail de l’admirable nécessité de son éclosion, chant d’ivresse sous des portiques enluminés de rêves et de fêtes, cœur vibrant chaque assomption, souffle balayant chaque crainte de la pérennité de l’heure présente, Ô clameur de plus haut sol sur les vagues de nos pas d’écumes dont l’horizon est vaillance sans repos au germe de notre Amour, fruit vainqueur au temps de l’œuvre ardente ou bruissent, la biche aux yeux mystiques et le renard roux des plaines en automne, l’Oiseau chanteur et sa cohorte d’alouettes mauves, le cygne en sa parure aux yeux de lacs de lotus firmament, l’hirondelle et dans sa tanière le lièvre fauve au pelage d’améthyste, tous, ce jour de préhension venant en fête la marche du cœur renouveau, Prince de la Terre à l’élan fertile de la randonnée et de la moisson des chants vainqueurs, Verbe de haut fait, l’Empire en sa demeure, parure ondine et voile de safran, des roses adamantes le lierre des parchemins de songes, chant d’iris à la paupière, le monde pour aventure et l’Aigle pour pilote, des cimes en éclats les plus belles prouesses loin des abîmes et des fleuves en souci, l’Éden en son pas d’ivoire la maîtrise en son miroir, Ô vaste chant d’après-demain dans nos règnes vivant le rythme de son cœur, apprentissage noble de la Vie, nos cœurs à l’unisson épopée de sa grandeur, si bientôt l’univers faste de sa pure harmonie qu’un hymne sous le vent verra porteur, signe de notre Amour au pas franchi de l’invincibilité devant son sourire mélodieux, notre Amour et notre chant...

 
 

Chant de l’Amour l’éternité souveraine ...
 
 
 
 
 
 

Des villes de firmament aux seuils à propos, du chant de l’Égypte nos voiles sous l’éther dans sa condition de plus haut Temple que le chant dévoile, Isis en leur chemin par les routes de nos cœurs, mémoire de sites et des prairie, fleuve lactescent où pleut l’abeille ses sources fécondes et silencieuses, ciel de nacre du parfum des roses où l’épervier en son satin est gloire de l’aire Souveraine, le faucon azur de l’horizon de nos yeux, l’Aigle plus vaste plaine sur nos rêves, Orient que le songe désigne, Occident que l’œuvre absout, où viennent des marbres et des chaumes l’Être noble et sa présence, des Mages en silence le scarabée d’Or qui parle d’un éveil sous le vent tumultueux de la sphère, présage de l’anachorète en son sillon aux pluies d’Éden de jades tutélaires, où la famine ne sera, l’hiver en son manteau précoce et l’automne désirable, tempes fragiles des Vieillards, présages du printemps qui marque le visage de l’Enfant serein, vigueur du Dieu qui s’éternise, où la guerre ne viendra l’Été en forge sur les routes astrales et conquérantes, les prêtres en office pour taire son drame et ses pierres de calvaire, enfanter le Sacre qui se désigne, car Pharaon, l’Empire en sa lumière, sourit de plus haut règne,  de la Femme désirable et victorieuse son souci, souffle de brise de l’état domanial et sublime, houle du granit et grâce des Déesses, où va l’amour qui se parle auspice joyeux des chartes alanguies des Peuples mystérieux et graves, dont un Règne a parlé ce jour sous les frondaisons, à l’orée du fleuve en marche vers la Mer, âme scintillante de l’Océan, force d’harmonie, venue des enfants princiers et des foules à l’âge nombre, en ce cristal la pureté d’un chant, signe désigné de l’aurore au crépuscule portant le flambeau de sa pérennité à l’oracle du séjour, de l’Homme la face d’ambre et de lumière, majesté de l’honneur aux yeux de bronze, arbre en ses racines, de la Femme la face florale des plus belles destinées de la Terre en son écrin, ouvertures de la novation dionysiaque, marche nuptiale de l’œuvre en son zénith, ivoire de mille fleurs au poudroiement des faunes, du lion et de l’aigle, serment de l’irisation de la perle nénuphar, offrande de l’encens et du romarin, senteur d’épices et de miel, essences aux mille safrans de vases moirés dans la pierre d’obsidienne et d’améthyste, agate dans le reflet des ors aux fronts d’épure diamantaire, parure de l’épousée, Déesse des chants et des prouesses ce jour fécondé, sourire du germe de la pure incantation des félicités, Ovation stellaire de l’Empire en son firmament d’Onyx, apparition Sacrale de l’hôte Impérial, Sol en sa fertilité officiant majestueux et prompt, Aton maître de tout règne et de tout devenir, flamboyant de mille feux l’espace fabuleux, fête de plus haute fête dans l’astre du devin des nébuleuses de l’étoile du Matin et de sa fraîcheur, alors qu’un cri de joie salut l’ouverture du jour en sa saison, Or de plus vaste plénitude de l’enchantement qu’augure vermeille la lumière du Sphinx aux ailes écarlates, dont voici l’œuvre des temps en son pouvoir, chant de l’Amour de l’éternité souveraine…


 

Table


D’UN ÂGE D’OR RENOUVEAU
 
 
 
 
Qu’il fut un vent porteur de moisson
Chant de l’Amour l’éternité souveraine
Chant de l’Existant par toutes faces
La Terre prémisse nos devoirs ce Royaume
Fête du Royaume d’Être, la divinité d’Être
Déesse le Sacre d’Être Azuréen
Monade d’Absolu le seuil de l’Amour
L’Existant de l’Harmonie suprême
L’Humain son souffle et son épure
La Victoire de l’Amour souverain
Du détail reconnu, prémisse l’Absolu
Suprême partage Solaire
Notre Fils, l’Amour d’un Vœu
Des floralies de la Terre, l’Être adoré
J’ai parole sous le vent, des nefs de cristal
L’aile de l’Été au seuil de la saison nouvelle
Que l’heure en son chemin des Îles du Matin
Le vaste flamboiement d’Être
Sortilège divin dont le sort nous viendra
Si tant voulu, l’absout de notre Site Temporel
De clair un cygne sous le chant
La monade Humaine, le seuil en nos prémisses
Éveil de vaste saison, notre Enfant porteur
De villes en villes, de sites en sites
Tel l’épervier, l’Œuvre Solaire
L’éveil au Chant de l’Univers
Ô Règne que l’Empire demain
L’épanouissement de l’Univers qui sera
Se doit et se devra dans la limite du chant
Découverte du secret de toute Vie
Le sens de l’éternité de l’Existant
Ce lieu, devoir de haute parenté
La Renaissance qui viendra
D’un Âge d’Or Renouveau
Nos heures se doivent, gardiens du songe
La Gloire de l’éternel Renouveau
Mille chants nous partirons l’avenir
L’épanouissement des ramures de l’Unité
Flamboiement de la Voie, le Sacre
De nos Vies révélées
La destinée de notre Enfant d’Amour
Hymne féerique, l’annonce du Printemps
Porteurs d’Azur l’Éveil Solaire à la Vie
Ou si belle aventure de la Vie ?
D’Amour l’inextinguible rayonnement
Là-bas, au souffle d’Iris
Printemps, d’exaltant partage
L’envol du Faucon le Salut de la Vie
Rencontre de l’Horizon splendide, l’Œuvre
De l’Être qui s’éveille


  

 
Le Pecq
Le 30/04/1980
Le 12/08/2004

2018
Vincent Thierry


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