L'AIGLE IMPÉRIAL REGARDE


 

L’AIGLE IMPÉRIAL REGARDE


 © PATINET THIERRI ERIC


 Dans la nuit éblouie

 
 
 
 

De l'Œuvre en respire du Chant, l'Aigle en sa demeure vole de l'aire souveraine les marches de cristal des temples qui se devisent, et les contes dans l'ardeur se renouvellent pour porter au sérail ses nidations sacrées dont les orientations sans tumultes parlent du Verbe et de sa mesure, du Verbe civilisateur et de ses enchantements dont les signes se trouvent dans l'Olympe et ses mystères, par les cimes sacre de la Vie du cœur Impérial qui naît impérissable.
 
Devise du Chant dont les forces vives s'épanchent et s'éblouissent au-delà de la nuit et de ses habits trompeurs dont les léthargies fugaces avivent des rancœurs et des exhalaisons perfides, au-delà de ces remparts dont les cohortes s'enluminent pour éblouir leur pauvre destinée, le cœur amer et la vie austère, le cœur enchaîné et la vie déchaînée, s'offrant de mille rêves comme de mille règnes aux sources incarnées dont les pourpres abîmes sont de poussières.
 
Éthers des jours anciens qui demeurent, éthers aux circonvolutions stériles dont les phares destinent des luminosités imparfaites que des gravures immondes exploitent et signifient dans des ramures épicées dont les volitions s'ordonnent dans des épanchements gradués effeuillant les mille vestiges de la déperdition pour en savourer le suc et la lie magnifiés, ce suc dont les tempes s'enlaidissent, cette lie en laquelle se plonge l'innocence pour trouver un mobile.
 
Mobile de fresques pitoyables qui se nouent et se dénouent dans des effluves malsains que respirent des roses épanchées dont les stigmates portent dans la nue des souffles flétris, lieux de vives déficiences aux préaux surannés de monacales perversités isolant de l'univers les bassesses pour en approprier le songe et, envergure, immoler leur pénétration dans des rides odieuses que le tourment des cycles fustige avec délectation comme miséricorde.
 
Mobile trompeur des tromperies ouvragées irisant de hauts faits, alors qu'ils ne sont que messages sans ivoire de l'histoire, des remous, des marécages hideux où se dressent le monticule de l'errance et de nauséabondes senteurs, écumes du principe de la bestialité adorée, érigée en temple par les concordats et les lois abstraites qui vont, fastes, ce monde de pures désintégrations dont les opales brisent les mystères à grands bruits délétères.
 
Pensées du fruit délivrant des suppurations visqueuses dont les potentats s'aspergent et se parfument pour se consoler de leur prêtrise magnifiée où les cohortes sont la souffrance et les rimes translucides qui fécondent des rites orgiaques que la nue transpire du sang de la vie, gloire de la beuverie, épanchement de la laideur dont la propitiatoire répugnance s'affaire avec la délicatesse et la préhension qui sied à la démesure de la dénature.
 
Pensées d'eaux aux moires aisances sans refuges s'éparpillant dans des chrysalides d'où naissent des parures spongieuses et déliquescentes aux fumerolles ouatées d'acides allant et venant les scories pour en façonner la pure invention, la pure détermination, dessein des actes qui s'inscrivent et se plaignent, qui s'adorent et s'écrasent dans le fondement de conjectures qui ouvrent sur l’avenir d’oripeaux ayant pour horizon les lacunes d’une plage endeuillée.
 
Voie ouverte à la pénétration des mondes s’abreuvant de jaillissements et de pestilences ouvragées, voie lactée dont les prémisses se tiennent et s'entretiennent afin de s'offrir aux plus offrants de la pensée stérile, mouillant des nefs sans désirs inventant des passages pour s'octroyer la lyre de la venue de la destruction à grand renfort de déjections dont les poubelles matinales s'emplissent à foison pour signifier l'abandon de vivre de la Vie.
 
Éclat de larmes sur la soie de rires constellés marquant de leurs outrances les piédestaux de la bêtise où des ornementations s'éclosent dans la pure divination de l'ignorance, qui, maîtresse, entreprend en toutes racines les voies de la destitution de la reconnaissance de l'Être, de la condition souveraine de son état, pour faire place à la contingence de la préhension du vide souriant qui, benoît, s'allonge dans la fange pour s'offrir la joie d'une soumission native…






Table

 

L'AIGLE IMPÉRIAL REGARDE
 
 
Dans la nuit éblouie
Irons-nous plus loin ce destin
Dans la pluie des songes
Des sources à Midi
Aux fêtes du Vivant
L'ambre de l'Avenir
Des joies étincelantes
De la Vie majestueuse
Le Cœur équinoxial
Où vont les pétales
Dans la nuit du Chant
Des rives dévoyées
Des éclairs de jouissances
Dans l'imprégnation stérile
Des vagues gluantes qui paraissent
L'irradiation du Devenir
Que nul ne peut tarir
Dans le souffle des Règnes
Dont les phrases témoignent
Éclairs des Mondes enivrés
Où la Vie disparaît
Dans la nuit du désespoir
Que le Vivant déploie
Par-delà les cimes
Où l'Aigle Impérial 

A Le Pecq
17/11/1990
05/04/2008

2019
Vincent Thierry

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