LETTRE À L'AMOUR



LETTRE À L’AMOUR

 

  © PATINET THIERRI ERIC

 

AVANT PROPOS


 

Ô cris de l’âme ! …

 
Fussent les instants d’amour que je passai en vos bras, nul en ce monde n’eut pu tarir les sources fécondes de votre âge …
 
Âge sortilège où le cœur répond au nom d’amitié,
Âge vivant où le ciel resplendit de vos couleurs,
Couleurs d’amants et d’amours, couleurs d’éternel,
Âge nuit où la solitude émeut le corps et le soleil,
Âge sans fin qui souffre en silence les merveilles …
Fut le vent qui court le vallon, abat les arbres centenaires,
Fut la mer qui roule les flots au lointain rivage,
Fut le ciel qui de ses étoiles anime les grandes sphères,
 
Jamais, Ô grand jamais, je ne pourrai oublier le bien de vos mélancolies …
 
Joies et détresses, larmes et rires qui partagent l’âme Humaine en mille faisceaux, je vous vois, je vous vie, vous êtes en moi, tel le grand Océan en les fresques terriennes, ainsi je vous aime…
 
Dieu me garde de vous perdre ! Que ferais-je sans vos éclats, sans ces diamants qui parent l’Humain de prestige ? Que ferais-je solitaire dans la solitude sinon de perdre la vie au couchant des vertiges naturels, que ferais-je ?
 
Des yeux brillant de ferveur et d’amour pour l’Être, pour celui que toujours dans le lointain, trépas poursuivait dans le néant,
 
Des lèvres ardentes qui se brisent au flot de l’autre pour le plein bonheur, pour celui dont jamais nos membres n’ont espéré le retour,
 
De l’amour sans glas, de l’amour dans ce berceau de monde rougi par les inconsciences fraternelles, toujours je rendrai, toujours je vous donnerai …
Âme,
 
Vous dont le salut se tient dans l’irréel, je vous donne corps, je vous fais mère et père de mes amours enfantés,
 
Gardez-moi de la vanité et des soupçons,
Criez-moi par tous les vents que l’irréel se trouve aux portes du réel,
 
Ne me laissez partir à l’inverse, donnez-moi la vérité profonde, vérité pour laquelle tant d’Êtres sont morts dans le noir tombeau de l’ingra­titude,
Laissez-moi approcher le sublime, cet Absolu que l’Humain ne cesse de réclamer …
 
Cris que je lance sur tous les chemins du monde,
 
Cris qui, par prairies et vallons, courent le sentier de guerre, de paix,
 
Cris, émouvez et demandez, réclamez, ivres de conscience,
 
Les yeux ouverts à l’Humanité ! …
 
Cris de détresse aux profondes mélancolies,
 
Cris du garçon de vingt ans qui demande justice à l’injustice,
 
Cris sans fin qui, dans la profondeur du tourment détruisent l’Idéal, le fustigent, l’annihilent,
 
Je vous réclame purs aux portes de ma vie …
 

Cris de l’âme,
Passion immortelle pour les choses qui courent les âges,
Pour l’amour et l’amitié,
Cris de l’âme,
Je vous demande Vie …



Table


 
LETTRE À L’AMOUR
 
 
 Avant-propos
 
 
Premier
 
DE L’ÊTRE
 
 
Second
 
DE L’ÂME
 
 
Et dernier
 
DE L’UNIVERSALITÉ



Paris le 29 12 1973
Dernière refonte 02/08/1980-17/10/2000
Relecture 04/03/2003-25/04/2004

2019
Vincent Thierry

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