MÉLODIE D'AMOUR

 
 

MÉLODIE D’AMOUR

 
  © PATINET THIERRI ERIC


   
 Avant-Propos
 
 

 

D’Alpha la route du vivant mène le Temps au Royaume de Nature, puis d’Esprit, enfin d’Âme, orbe symbolique parcouru s’ouvrant sur la route d’Espace.
 
Les Êtres Humains nés de la Matière Spirituel, corps, esprit, âme, suivent cet Ordre de Vie dans la Vie, et en tous rangs ne se prévalent que d’une force commune, la force de l’Amour, enfantement du cycle, chemin du cycle, apogée puis ouverture vers l’éternité vers l’Absolu.
 
Chaque Être est élément et structure de cet hymne, par ce fait il se doit de vivre la totalité fascinante de cette ode dans l’Amour dont il est le fruit, l’espérance et le futur.
 
Le corps est l’expression physique de l’Amour, l’Esprit son support, l’Âme son rayonnement supérieur. Par idéologie ou fausse spiritualité, la spiritualité relevant de l’Unité de l’Être, le Corps de l’Être Humain a été enchaîné dans les basses-fosses de l’oubli pendant des siècles, aujourd’hui, l’unité de l’Être le fait reconnaître comme indissociable de l’aventure humaine, dont il est constituant unique et multiple à la fois et dont la progression ne peut exister sans lui.
 
L’Être est Amour, perpétuation de la Vie, chant de gloire divin approchant la réalité du sublime, il n’est pas constitué uniquement de matière sensitive ou simplement d’esprit, il est un tout forgé par l’Éternité, et est potentiel de la transcendance lui permettant de naître à elle, dans la reconnaissance de sa réalité fondée sur l’unité de ses dimensions, corps, esprit, âme.
 
Des siècles d’absurdité ont mortifié le corps tant de la femme que de l’homme par idéologie qu’elle soit politique ou spirituelle. Cette mortification continue à faire des ravages à notre époque, principalement à cause de l’ignorance de  la plupart des Êtres Humains de leur réalité physique comme anatomique, une ignorance sur laquelle se greffent des tabous concernant non pas les règles sociales nécessaires, et notamment celles relatives à la pédophilie qui est une atteinte à la vie et ses capacités de développement, mais relatifs aux pouvoirs du corps lui-même et notamment de ses capacités orgasmiques, tant de la femme que de l’homme, dont la méconnaissance globale ou partielle  entraîne une incompréhension, un rejet, et sous couvert d’une pseudo libération sexuelle la création de communautarismes lesbiens ou homosexuels, qui, idéologiquement n’ont pour service que la destruction de la capacité d’épanouissement de l’Être Humain réalisé entre une femme et un homme, qui ne peuvent se réaliser entre un homme et un homme ou une femme et une femme, dont les étreintes ne sont que des substituts tant pour un homme que pour une femme qui, reconnaissant toute leur capacité orgasmique tant de l’un que de l’autre, sont seuls en capacité totale de don commun.
 
Le corps féminin comme le corps masculin anatomiquement sont complémentaires. Ils sont l’un et l’autre source d’orgasme interne et externe. La reconnaissance de cette capacité orgasmique tant par la femme que par l’homme est le préambule à toute harmonie entre la femme et l’homme leur permettant de naître à l’Amour Universel.
 
L’Amour est universel, et est sans limite dans le don et ses expressions car vecteur indispensable, nonobstant à l’harmonie, à la survie de l’espèce. En conséquence. Pour qu’il soit don, faut-il qu’il soit reconnaissance dans ses multiformes qui sont sources d’éveil par l’individu de son corps propre et rencontre des corps d’autrui, de leurs manifestations, de leur pouvoir, dont l’apprentissage permet, en toute connaissance, d’accéder à la recherche de l’épanouissement dans le couple éternel représenté par la femme et l’homme. Ici le lien et le lieu de la création humaine, dans son accomplissement, les enfants à naître, condition indispensable à la survie de l’espèce, comme précité.
 
Ainsi ce livre à l’aube de la Sagesse, qui ne verra plus l’Amour enfermé dans le carcan stupide de l’idéologie, dans un verbe écrit de Nature, pour notifier une réalité formelle, celle menant les Êtres Humains de l’inexpérience à l’expérience, dans la recherche de leur complément, celui de l’Amour Unique, en découvrant la multiplicité de la nature humaine, parcours permettant que se taisent les frustrations et les incompréhensions, tous ces tabous ancrés par des dogmes rabaissant l’Être au rang de l’esclave, sources dont on voudrait voir à jamais se tarir les flots d’inconscience.
 
Ainsi ce livre, pour désigner à notre époque le seuil de l’unité de l’Être harmonieux en son corps, son esprit et son âme, femme et homme formant le couple altier allant sur la route menant vers l’Oméga, symbole de l’Amour,
 
Mélodie d’Amour …

 


I
 
FRÉDÉRICK
 
1
 
 
  

Beauté sublime!
 
D’Enfance alors nos jeux où nous allions front commun, splendides et Dieux, étreindre nos corps dans une tendresse émue, seuil vivant de découverte. Nos regards se baignaient d’images charnelles, satinées et sensuelles, écumes de bronze désignant à nos désirs l’absolu fertile d’un ambre parfumé, orbe de vertige dont nos esprits quémandaient l’hymne futur, l’Autre,
 
La Femme !
 
Insigne magique inspirant les plus grands rêves, mot pérenne dont je reconnaissais par perception l’existence et la finalité, chair, sang, eau, soleil, visage de l’Humain menant à la connaissance parfaite.
Nus sur les plages, fiers d’êtres nés charnels au désir puissant de l’Amour inconnu, l’Éternel, nos souffles s’éclairaient de certitude, comme les perles en l’Océan, améthystes de victoire, au symbole de ce chemin à parcourir.
 
Seuil perçu couvert d’algues ivoirines, pures et merveilleuses aux flots blancs d’une écume idolâtre, sincère vertige auquel nous substituions dans l’attente de sa rencontre, devant l’ardeur de nos corps, naturellement un chant d’amitié où nous nous épuisions de fraîche haleine, bouche éprise de nos vigueurs et vigueurs éprises de nos sentes dans des caresses dont le bienfait qu’elles nous procuraient tuait la cendre du mépris comme de la violence, de l’hypocrisie aussi, mère de jalousie, iris de l’orgueil...
 
C‘était en ce lieu entre  le jour et la nuit, dans la solitude comme la multitude, un sortilège s’enfuyant lentement vers le lac de l’Azur, où nos gestuels peuplés de découvertes dans l’amitié comme dans la solitude, de nos chairs, nous permettaient de reconnaître de la Vie son embrasement, la source féconde dont nous buvions au calice dressé l’onde impétueuse, dont nous recevions aussi le charme au plus profond de nos corps brûlants de plaisir, Aphrodite et vierge dans l’attente de l’espérance de l’Avenir !
 
Le Temps silencieux y espaçait ses rythmes, Âge y élevait un soleil de flamme pour ne plus me faire percevoir qu’un seul horizon celui de mon complément, la Femme !
 
Tel, au milieu des heures de la nuit lorsque elfes de l’Amour dans la brume des songes titanesques m’enveloppaient de leurs fresques orgiaques, tel lorsque répondant à l’appel du plaisir je jouissais de la semence de mon ami dans un désir réciproque, jeux d’eaux de nos promesses, tel lorsque au sein de la solitude, mes caresses se faisaient vibrantes sur mon recueil dressé, tel en ces écrins voyant  mon souffle jaillissant un flot de langueur inondant ma chair, répercutant un écho, celui de naître à  la sensation du plaisir de vivre ce respire avec une femme épanouie au sourire sans abandon !
 
Âge fût-il dit, jusqu’au chant de la volonté, allée forte de mille parfums, lointaine des négations du sol de peur dont s’inspire l’innocence fidèle, ma virginité réclamant ce secret, j’en marchais le futur pour en extraire l’entité, lorsque nu, sève éparse sur mes chairs, je m’éveillais avec l’ardent désir du partage avec celle qui éveillerait la tendresse de mon âme éprise… 


 

 
 
 

TABLE

MÉLODIE D’AMOUR
 
 
  
Avant-Propos
 
 Frédérick
 
Diane
 
Les Stances
 
Les Oracles

 

À Paris
A Le Pecq
Le 01/11/1975
Le 13/12/1981 Refonte
Le 15/03/2003 – 01/05/2004

2018
Vincent Thierry.

 

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