L'ARCHIPEL D'ÉLEUSIS

Vincent Thierry

Par les vents, les terres, les eaux, le feu solaire, viennent naître les êtres à leur destin sous l’azur de l’Archipel d’Éleusis, se révélant à leur unité comme à leur accomplissement, mémoire de Thyo, dont ce rescrit retrace la pérégrination.

© 2024 PATINET THIERRI ÉRIC

Éditeur : © Patinet Thierri 2024
ISBN 978-2-87782-779-9
ISBN 978-2-87782-777-2
ISBN 978-2-87782-775-5


Poésie 1 texte 305 pages

Livre de poche

Extrait

L’ARCHIPEL D’ÉLEUSIS
 
Vincent Thierry
  
© 2024
PATINET THIERRI ÉRIC
 
Éditeur : © Patinet Thierri 2024
ISBN 978-2-87782-777-5
ISBN 978-2-87782-777-2
ISBN 978-2-87782-775-5

I
 
Des lys horizons
 

Des écumes de cristal aux offrandes magiques s’en viennent en tourbillon, par les flots et les prestances solaires aux incarnations vivaces, de fluides émanations aux sortilèges alimentés par les rêves ordonnés aux sèves accrescentes, de pluie d’Éden aux marbres altiers dans la promesse des séjours, dans l’onde et ses mystérieuses compositions d’agapes légères aux stances renouvelées par les marnes en sillons, aux sentes effeuillées.

 
Le jour se lève, les brumes intenses nocturnes disparaissent lentement, alors dans les voussures les trois soleils apparaissant,
En haute vague de lumière, dans la frénésie des contrastes où se content les jours merveilleux et leurs oasis sans frimas,
Tandis que se détendent les âmes vagabondes, pour ressourcer leur organisme dans des adages de beauté aux quatrains couronnés.
 
L’oiseau enchante le paysage, où d’ondes les cils anachorètes veillent, imperturbables, les éléments denses,
Leurs clameurs mélodieuses, dans le frémissement diaphane des écrins aux tumultes égayés par les ivresses,
Des limbes surgis, aux portées superbes s’épanouissant par les mille facettes des poudroiements de l’aube illuminée.
 
La rivière s’épand sous le préau des paillotes aux pilotis gréés de lianes antiques, magnifiées par les sucs des palmeraies,
Qui, sous les premiers souffles du vent chaud, s’agitent en nombre épervier pour entamer des rites précieux et tendres,
Accomplis dans l’immuable respiration se fertilisant de noblesse, libérée par les ilotes éveillés, aux sons des lourds tambours de bronze.
 
 
Fêtant l’arrivée des heures nouvelles, aux expressions sereines, après les épanchements et les clairvoyances ouatées propitiatoires,
Tandis que l’écume irise la splendeur des liens qui naviguent dans l’exubérance, afin de se fondre dans l’univers,
De suavités éphémères, allégories de somptueuses sources s’évadant, soupirs des ambres, de secrètes armatures évaporées.
 
Ici le mûrissement ne s’interrompt, altier profile ses incandescences avant de se bercer par des témoignages embrasés,
Tandis que le courant s’anime, se fortifie, se déverse et dans la parousie annonce ses étreintes fougueuses et casuelles,
Où perlent le sourire de l’émotion en ses incandescences et leurs volitions timides, assurées, téméraires, toujours exultées.
 
Le miroir des songes ne se délie de leurs cohortes, ne s’en défie, déjà participe le reflet de leurs incarnats dans un anabase prairial,
Où s’entretiennent de prestigieuses ovations, et des facéties qui inventent et légitiment leurs partages et ouvrages,
Afin de naître les pluviosités de la moisson, aux trépidantes concertations et correspondances, ne tarissant leur germe.
 
Le verbe est boisseau de ces pistils, où se dirigent les envergures des âges dans une excursion de farandole et de primevère,
Où la flore veille les émois et les silences, les désirs et leurs forces, se réunissant pour offrir à la nue sa permanence,
Son éclat et sa divine appartenance à toute création, par les chemins de leurs fragrances, ruisselant des améthystes de couleurs.
 
Ainsi, telles proclamations de l’heure altière, déclamant leurs parterres de féeries, avant que les premiers pas, dans la somptuosité,
Ne se dirigent vers les eaux chantantes de la rive où s’égaient déjà les enfants et les mères attentives, et les pères en éveil,
Dans des turbulences aux senteurs d’acacias, et des roseraies aux puisatières constellations affines et chatoyantes.
 
Alors le livre de l’excellence ne se mesurant à l’aune d’un dessein, mais se comprenant dans la vie intense et parfaite,
Où se destine, sous les pinacles, la révélation d’un enfantement, pour toutes tonicités jaillissantes ne s’estompant,
Mais, dans la tonalité des cantiques, se perfectionnant afin de nidifier, sans errance, l’accomplissement de leurs odes harmonieuses.
 

L’ARCHIPEL D’ÉLEUSIS
 
Vincent Thierry
  
5 - I Des lys horizons
37 - II Caducée de l’Eau
69 – III Des Terres altières
101- IV Le Feu présent
133 - V Aux cils de l’Air
165 - VI D’Unité avisée
197 - VII L’alliance irréversible
229 - VIII De la Terre et des Cieux
261 - IX À l’oriflamme devisée
 
 
 
293 - Table
 
297 - Œuvres de Vincent Thierry

 
  Vincent Thierry

France, Royan, Sainte Croix,
Le 12/01/2024



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