RESCRITS À THANATOS


RESCRITS À THANATOS

 
  

  © PATINET THIERRI ERIC


DIGRESSIONS

 
 

En ce jour aborderons-nous les rivages nouveaux du Chant qui orbe de ses stances le front Humain en ses oriflammes comme en ses fanions qui exaltent la pure volition, des aires neuves dont les signes éclosent la nuptialité d’un vœu et la témérité d’un don, forces vives éployant leurs ailes pour rencontrer dans le sein de l’Azur la clarté et l’ascension du souffle, au-delà des gravures amères qui mènent le regard à l’atrophie et à ses paroles fauves.
 
Dont l’obscurité s’épanche par les faces de la Vie en ce lieu vivant de la Terre, en ce lieu de rêves qui inondent le flux de la détermination de leurs vagues altières, de leurs vagues prononcées dont les eaux par les citadelles palpitent l’orientation des actes au-delà des actes, le sens de la création dans tout ce qu’il a de plus transcendant, royaume du Monde dont les oasis se fertilisent, royaume des ondes dont les préciosités gravitent l’Azur d’un épanchement Divin.
 
Qui dirige ses pas vers l’harmonie et sa portée des parchemins éclairés, les mots situant des signes la fermeté du Dire qu’un couronnement ne néglige mais affirme dans une densité ordonnée dont la splendeur s’éploie annonciation, et pour la Vie et dans la Vie, et par la Vie, la gloire qui se révèle, s’épanouit et ne s’attriste, si tant éclairée, libérant la mesure du Vœu dans le cri de l’Être qui s’éponyme de la vertu des chants dont les fastes sont prouesses.
 
Vives arborescences au parcours des stances qui s’émondent, se précisent, et ourlent de leurs frais propos la décision de l’ornementation, pure autorité qui ne se parodie ni ne se laisse enchaîner afin de clamer au-delà du paraître l’Être dans sa réalité et son assomption, dans sa réalité et son irradiation, site en mystère dans les alcôves des profondeurs où l’on voudrait voir baigner son nom, dans l’oubli et les marasmes, dans l’oubli et les désespoirs.
 
Dans la clameur commune de l’inutilité et de ses scories lamentables qui gagnent les royaumes amers des écumes évaporées qui tressent dans leurs couronnes les vents de la folie, de la démesure et de l’orgueil conjugués, forces éprises de la tourmente et de ses sèves éperdues où le règne a pris fin pour naître le néant et ses constellations épisodiques dont les vecteurs s’initient de profanes parjures et de transes convulsives aux ébats de la rumeur qui inscrit sa décrépitude.
 
Ambres sans mystères dans ce jeu qui voudrait voir le néant se prononcer pour les Êtres, la mort pour équipage, rive de la fête qui ne s’émeut mais se complaît, errance de la somptuosité de l’éclat qui rive les rites à la chaîne équivoque de suffrages ordonnés dont les complaintes se bâtissent et sont accroire à l’aube dans la lie de la boue, étreinte de l’ignorance dans la conscience qui ne s’accouple, vœu stérile des âges qui se dénient dans la portée des actes.
 
Et dans la délibération des contemplations qui s’inscrivent aux fronts des temples hâtivement bâtis, aux fronts des temples avilis qui cernent leurs demeures dans des règnes avortés afin de mieux se donner une image, resplendir la faiblesse de leurs hymnes fades, paresser sans équivoque la déité incarnée de la rupture avec la réalité, vaste inconséquence dont les affligeantes préhensions sont natures de floralies aux limons arides et aux exhalaisons putrides dont les ruts immobilisent.
 
Si tant de forces négatives leur sein qui se répandent, ne s’annihilent mais se congratulent, afin de dominer l’errance et ses besoins, l’errance et ses sources taries qui fulgurent des fumerolles dont les émanations sont de sulfureuses contemptations, voiles ternes tentant d’étreindre l’Humain en marche, l’ouvrageant en leurs sols infertiles pour le commuer dans la léthargie commune de l’insuffisance et de l’atrophie qui sont les turgescences de leurs mamelles assoiffées.
 
Qu’il convient de dénoncer afin que renaisse le flamboiement Divin de la portée du jugement, de la beauté native de la créativité, de l’harmonie somptueuse de l’Esprit conquérant qui jamais ne doit se laisser emporter par les tourmentes de ces dysfonctions, de ces préhensions, et de leurs vagues houleuses qui ne bâtissent mais détruisent toute portée du Verbe d’Être, toute portée du Verbe Humain dans une fosse immonde en laquelle se tient l’ignorance d’Être!...


 

Table
 
 
RESCRITS
 
À THANATOS
 
 Digressions
 Premier Cercle
Deuxième Cercle
Troisième Cercle
Quatrième Cercle
Cinquième Cercle
Sixième Cercle
Septième Cercle
Huitième Cercle
 Neuvième Cercle 

 
  

A LE PECQ
LE 01/04/1992
Relecture le 06/04/2008

2019
VINCENT THIERRY

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