D'HISTOIRES NOUVELLES


 
 

D’HISTOIRES NOUVELLES

 
  

  © PATINET THIERRI ERIC



Druidiques…
 (extrait)
 
 

( ... Mémoire des Ages druidiques, annonce fertile des jours anciens à renouveler, Chant du renouveau à l’ombre d’Or et crépusculaire du Verbe Solaire, en forêt profonde, hyperboréenne, le clan Celte marche, Graam, le secret des ivoires cristallins...)

 
Où la nue se révèle dans l’éclair du matin, les cohortes s’avancent, le pas martial, azur l’Aigle Souverain de leur marche l’entité du Chant qui se lève sur toutes faces du Monde, lumière des boucliers jaspés de songe comme d’éternité dans ce crépuscule où le sommeil semble vouloir fuir, car des ruelles de la Rome unique viennent d’autres pas, ondes épurées aux yeux d’écailles flamboyant des visages graves et austères ne sachant si le dire est une présence nécessaire devant tant de témérité comme devant tant d’honneur, les tribuns en sont accueil et ouvrent ces pas à la suite de la Légion qui maintenant dans l’éventail de sa contenance bruit l’hymne des glaives sur les écus d’argent tandis qu’au loin, annonçant César, de lourds tambours de bronze dissipent le firmament de leurs fastes terrifiants.
 
Plus loin la nue est d’ambre et son œuvre absout dans un ruissellement fertile la conscience d’un renouveau, car ceux qui attendent César ne le trouveront pas, il est en le site lui-même, ce lieu putride où l’ennemi croupi devrait se taire et courber le front, devrait ramper devant son auguste personne, il est devant la majesté même, cet homme qui n’est plus un homme et dont déjà il envie la pure naissance, et dont pourtant il ne pourra rejoindre le firmament, car cet homme fut un Roi là où il n’est lui-même qu’un citoyen, et son pouvoir il le tenait de son héroïsme, de sa force implacable devant l’adversité jusqu’en ces limites extrêmes qui le virent chuter, non en esclave mais en Imperator, dans l’honneur suprême, et César regarde cet homme qu’il a condamné parce qu'il est une tache sur son destin.
 
La foule a maintenant pris naissance, dans des cris sans lamentations, les esclaves eux-mêmes se pressent comme un défi, le Peuple est là car il a compris, déjà les Légions refoulent et contiennent la multitude dans un Ordre magique qui sur tous les champs de bataille a su faire fléchir les plus prompts comme les plus glorieux, à l’horizon le ciel s’éclaire, le Soleil dans sa majesté dresse sa vigueur pour ranimer le Vivant, les portes s’ouvrent, d’autres se ferment, celles des Temples, non de tous, seulement ceux de Mithra qui, impérissables, élèvent la conscience jusqu’en ces racines de l’Univers qui sont le secret de la Vie et de son Éternité, signe de l’homme qui dans peu de temps va périr de sa chair pour naître à l’immortelle grandeur, et dans la mémoire des Vivants et pour la mémoire des morts.
 
César regarde cet homme, ce Roi dénommé le grand Roi des Héros, Vercingétorix, qui debout, tel un Aigle, scrute le paysage intérieur de ce Vivant qui va détruire pour lui le Temps, lors, tel un hymne victorieux son chant se déploie et nul en ce lieu, pas même César pour qui ce Verbe est enseignement, ne peut plus taire ce Héros, chacun écoute, chacun se tait, chacun s’expose et se destine dans ce souffle qui porte la mémoire Celtique jusqu’à cette rive Romaine naissante et bruissante de mille flots de vigueur côtoyant l’abîme comme la cime, chacun devise, César le premier, car en cet hymne se situe son destin, se situe le destin de Rome et au-delà de Rome du Monde Humain, du Monde Vivant, debout, se devant de naître dans une postérité sans limite le sacre de la Voie qui toujours fût Impériale ...



Table


D’HISTOIRES NOUVELLES
 
 
TRANSES
De n’avoir su prévenir ...
Les grands cernes noirs de l’œil amer ...
Escales du vent ...
La beauté de l’Amour ...
Brume blanche ...
J’allai ainsi ...
Parjure de mon seuil ...
Le cœur des transes ...
Abîmes à vaincre ...
Des orbes de la nuit ...
IRONIES
Métamorphose ...
Parpaillot ...
Le malade ...
GERMES
Voyage autour d’une pièce…
Voix d’Enfance ...
Yord ...
Pénélope ...
Mystérieuse ...
ÉROS
Vierge Noire ...
Elles étaient là. ...
Et si même ...
Les Amazones ...
Le Temple de Rome ...
Des parfums extatiques ...
De ces sables qui vont ...
Vestiges de nos corps ...
NATURE
Course de Victoire ...
De l’Être Souverain ...
Nature, chant d’Être ...
SIGNES
Le songe ...
Sanat Kumara ...
L’Espace ...
Songe d’Océan ...
Mémoires ...
Druidiques ...
Le crépuscule des Dieux ...
Jeanne ...
Hommage donc à l’Esprit qui fût …
Te dis-je ...
CYCLES
Système ...
Ô large fleuve mené ...
Maître de l’Éclair ...
Nous voici donc ...
Quelques pierres ...
Voici de grands flots ...
Que le signe désigne ...
De la Mer de Tethys ...
Substrat de l’heure des Chants ...
Chant d’Âme monade ...
L’Hymne Divin ...
Du Songe l’Absolu Souverain ...

 
 
 
 

Le Pecq
Le 30/01/1985
Le 30/03/2003

2018
Vincent Thierry.

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