INFINITUDE


 
 
  

INFINITUDE

 

   © PATINET THIERRI ERIC


Des cités du granit
 
 

 
Elles furent cils sans équivoques ces cités de granit dont l’Orient nous conte les détails, des incarnations mystérieuses versées dans l’Art Royal et ses secrets, et aux brumes équinoxiales leurs apparitions somptueuses, dont les Dieux eux-mêmes ont connu naguère l’étrangeté comme la condition unique, vont par l’Océan des Espaces.
 
Il y a là mesure pour leurs pas de titans, et la joie limpide brille dans leurs yeux éclos devant tant de merveilles à contempler, le sol y a germé des magnificences dont les ondes déployées renvoient aux esprits des formes divines dont la pureté immole les contingences pour faire place à l’adoration d’un hymne.
 
Et d’autres souffles encore, du Chant des sirènes les contes qui se devisent dans les chaumes tandis que pétille le feu et que la chaleur des corps s’éprend des vertiges, moiteur propice pour l’esprit vagabond, aspirant à de nobles fresques, allant et venant l’ardeur des propos imagés dont les souffles palpitent la raison d’une demeure illustre.
 
Cités fières et austères, cités d’ambre et de granit, dont le cycle des voyages venu des mondes antérieurs assiste la nidation, des fruits verts de l’aurore aux gerbes de satins des floralies situant aux algues maîtresses les candeurs statuaires d’une raison profonde acclimatant dans leurs rets la puissance des peuples en leurs dimensions.
 
Souvenir des sépales dont les poussières dans le marbre inscrivent la désirable harmonie d’un jeu de lumière établissant les échanges entre ces Mondes ramifiés, il y a là des nefs éclatantes de mirages et des vaisseaux aux cargaisons de vierges existences, des sels de roches écarlates striant la pluie des jours heureux.
 
Et tant de contes et tant de moissons invités, des lieux à la ronde aux prismes des étoiles blondes aux préaux abordables, Îles de fenaison des cœurs qui se démarquent des coutumes et s’apprivoisent dans de grands éclats de voix que le monde profane connaît en ses principes et ses exhalaisons sublimes.
 
Toutes voix en marche vers l’assomption des rites dont les prouesses s’enfantent dans le cri de vivre et d’acclimater, passions éphémères des souffles adventices dont les épreuves passées sont communes mesures des histoires enchantées qui perdurent ces élans qui défient l’avenir en fiers rescapés.
Sites éclos dont le drame fût éperdu dans la nuit des âges qui se confine, là-bas, dans les marges de l’espoir où le lieu devint, où le lieu s’éprit, avant que de disparaître dans les nuées solitaires de l’infini qui ne se confie mais se propose à l’errance des signes qui se définissent et s’orientent messagers.
 
Sites en rêves des songes de l’enfance qui vagissent des thèmes que le vivant dans l’âge ne comprend plus, tant d’aventures en leur rayonnement, tant et tant d’espoir en leur climat, que le renouveau baigne d’une clarté immense qui reproduit et fidélise l’incarnation qui vient leur densité comme leur préciosité dans l’instant qui fût et advient...






Table

INFINITUDE
 

 
Des Cités de Granit
L’Orient du Songe qui fût
Dans le Feu du firmament
Des jours sans sommeil
Des Hymnes de la nuit
L’Orbe conquérant
Au Cœur des Cieux Souverains
Dans l’Assomption du Règne
Où la Joie demeure
Dans l’Harmonie des Cycles
L’Impériale densité
Des Demeures du Vivant
Dans la Sagesse épousée
Des Cils vierges
Les forges du Cristal
De l’Aube azurée
Éclipse de l’Orbe
Qu’Iris le fruit épanoui
Le Triomphe du Chant
Dans la nue Victorieuse
Des Lyres éblouis
L’Enfantement de la Joie
Aux Nefs cristallines
Épure de toute Dimension
De l’Infinitude

 
 
 

A LE PECQ
LE 31/10/1990
Relecture le 30/03/2008

2018
VINCENT THIERRY




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