LE DIAMANT FOUDRE



  

LE DIAMANT FOUDRE

 

  © PATINET THIERRI ERIC


Des floralies les Verbes antiques
 

 

Des floralies les Verbes antiques en demeures, ces promontoires où l’Esprit fulgure ses contemplations et ses actions, qu’irise le fruit vivant dans sa plénitude et son assomption, toutes voies en son chemin graduant l’espérance au-delà du simple vœu dans une correspondance intime qui sursoit le temps pour définir l’horizon dans sa majesté, dans son impériale ouverture, dans son flamboiement exhaustif dont les luminosités florales s’épanchent par les racines ouvragées afin d’affiner la certitude de la Vie, la candeur de ses stances, et l’inexpugnable autorité de son cœur qui palpite la Temporalité dans une mesure inscrite, où le feu attise les prouesses du Vivant au-delà des limites du perceptible,
 
Inscription novatrice dont les flots marbrent les frondaisons de la génération et de ses coutumes, dont les vagues ourlent de frais propos le devenir dans une talismanique gravure qui sied à l’ordonnance de la préhension, dont les houles exondent les pénétrations et assurent dans la fidèle incarnation la survie qui alimente et perdure la raison dans un moment sacral qui épanche toutes forces qui se culminent, s’enseignent et se dérivent dans la pluviosité des chants qui gravitent le firmament et ses règnes embellis, dans un répons qui se concatène et se réfléchit sur chaque écrin naissant son développement et son rayonnement, aube sur les temples qui ne s’abreuvent mais agissent la densité vivante...



Table


LE DIAMANT FOUDRE
 
 
  
Des floralies les Verbes antiques
Insigne dans le Corps
Insigne dans le Corps de luminosités
Qu’onde le miroir se brise
Et le vent de la moisson
En vagues de semis dans les jardins
Désir de l’orbe en ses pétales
Des signes adventices
Il y a là lieu de plus vive aventure
Sans masques sur l’horizon
Et le Chant dans ce témoignage
Et l’onde nue dans sa perfectible jouvence
Aux frondaisons des cils
Orbe bleuie des certitudes natives
Sans mystère de l’onde qui s’éclôt
Où le Chant d’Être trouve sa légitimité
Site de l’ambre des parures intimes
Où le signe s’éprend de ses vertiges
Et des signes qui s’inscrivent
Lieu vivant qui se désigne
Et l’aube en son satin doré
Sépale d’iris qu’Isis
Et le lieu dans l’azur
Des paroles sans mystères
Qu’univers le règne de l’immortelle
Dans l’âme du silence
Et le cœur dans son raffinement
Cils éclos des vagues vagabondes
Et notre Chant dans la volition
De l’onde des sites azurés
Visitation du songe en ses mélopées
Et les cils en la vertu qui se baigne
Iris le flot de la perfectible jouvence
Et le jeu des mots et des phrases
Où l’ambre porte ses rives
Dans l’aube qui parle sans refuge
Dessein des schistes aux marbres bleuis
Où l’hymne inscrit s’écume
Et ce ne seront les brisants
Des marches enfantées dans le Règne
Parcours en la raison des mondes
Qu’irise la nue dans sa nuptiale
De l’essor le fruit de la promptitude
Flux et reflux des vagues
Où l’aigle en son orientation
Et du Règne en ce feu les actions
Initié des rêves qui ne s’enlisent
Du lieu sans oubli
Dans la forge du cil qui demeure
Ainsi dans le front de l’aube 


 

  
A LE PECQ
LE 19/01/1992
Relecture le 06/04/2008

2018
VINCENT THIERRY



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