ORIENTATIONS


 
  

ORIENTATIONS

 

  © PATINET THIERRI ERIC


Des sites en cathédrales
 
 
 

Des sites en cathédrales bâtis de rêves et de règnes dans l’ornementation sacrale des vœux les plus magnifiés, voici ce qu’il fut donné à voir dans le semis des âges tutélaires, de l’œuvre vécue, de l’œuvre à vivre dans le sentiment de la puissance épanouie qui se compose, se relie et s’adventice de mille et mille faits que les coutumes naissent et renaissent dans les contingences et leurs signes éphémères, voici ce qu’il fut donné à couronner dans le mystère des odes qui s’élèvent et participent à l’harmonie grandiose des sorts conjugués qui parcheminent l’histoire de mille flots comme de mille vagues éponymes, et l’astre en sa demeure, toujours vaillant de ses efforts libérant l’étreinte d’un jeu d’ivoire sur les passerelles du destin qui ne s’improvise,
 
Qu’un temps dessine, ce temps des roses adventices dont les parfums d’écumes en sillons portent les songes vers les féeries les plus belles et les plus vives, qu’un temps d’existence existe du parfum naviguant qui ruisselle la porte des temples et officie les plus hauts comme les plus nobles drames de l’Univers, où le correspondant des âmes se sacralise et se destine pour s’offrir et s’ouvrir par-delà le néant dans la mesure de la Vie et de ses fantastiques épreuves, dans le jeu des stances et dans l’appropriation des rives novatrices éclairant les paysages de vives aurores, de fabuleux zénith et de couronnes solsticiales dont les embruns fertilisent les lendemains qui naissent, ces lendemains qui se demandent et s’alimentent d’un répons...




Table

 
 
 

ORIENTATIONS
 
 
 
 
 
 
 
 
Des sites en cathédrales
Où l’aube s’étend de calices nuptiaux
Et l’ambre en semis
Nue qu’Éden le plaisir de vivre
Villes ouvragées aux parchemins
Et cil des Dieux vécus des ornementations
Dessein des âges de la Vie où l’orbe s’émeut
Insigne des promontoires où le ciel
Naïades de l’aube au fruit vert
Insigne de l’aube qui s’étreint
Villes écloses des rêves enfantés
Mais voici qu’en règne du Vivant
Que le conte de l’ivoire témoigne
Signe des souffles passants
Chemin d’orbe sous le vent
Prémisses des âges en éclat
Pluie d’Or des signes en fêtes dans l’arc-en-ciel
Chant d’œuvre des moissons
Haute vague sur les sphères
Et de l’astre en parcours
En l’orbe du soir dans la pluviosité
Il y a là sur l’horizon l’éventail
Des villes en signes et d’autres en deuils
D’Éden le signe du santal aux formes éthérées
Des cils l’aventure intérieure
Hymne par la Terre
Firmament éclos des houles
Et le fruit de l’Amour en ses sèves vagabondes
Lyre d’Âme sans mystère aux parousies
Isis en la pluie d’Or
Où le Chant natif inscrit sa rime
Signes éveillés des âmes légères
Et dans la nue venue
Où le cœur inscrit son vœu
Fruit d’Or sous le vent
De lyre souveraine dans la pénétration
Et ce ne seront les fêtes
Fruits d’Or aux vagues légères d’anémones
Qu’iris le fruit du partage les semences
Et ces mots et ces phrases
Où l’Imaginal demeure
Forge de l’Astre en mémoire
Et la Terre en ce répons
Ainsi l’ambre dans son devenir
Ainsi d’ivoire ne croyez
Voiles des profondes lagunes
Et ce ne sont les verbes houleux
Et des mots en gerbes dans la conscience
Il y aura là la destinée
Ainsi du fruit des âges




  

A LE PECQ
LE 08/12/1991
Relecture le 06/04/2008

2018
VINCENT THIERRY

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