ARCHITECTONIE

Vincent Thierry

Par-delà les immensités, le combat de la Vie s’instaure pour combler les fractales conséquences du vide et de ses atermoiements, et ses équipages viennent la luminosité de son harmonie par toutes faces pour les élever vers la radiation souveraine de l’Harmonie souveraine, objet du récit de cet enchantement.


© 2021 PATINET THIERRI ERIC

Éditeur : © Patinet Thierri 2021

ISBN 978-2-87782-690-7
ISBN 978-2-87782-688-4
ISBN 978-2-87782-689-1

Texte 307 pages

Livre Imprimé

Livre de poche

Extrait

ARCHITECTONIE

© 2021 PATINET THIERRI ERIC

I

D’un monde génésiaque

Aux éventails des équinoxes sommes-nous venus ces vastes écumes des citadelles cyclopéennes, et leur profit fut nôtre dans le développement de leurs rimes, dans une croissance amène divulguant les plus beaux horizons parmi les fêtes du levant, les diaphanes correspondances de nefs aux cargaisons de rêves et de songes, dont les puisatières conceptions révélaient nos conditions par les capitaineries, aux empyrées adulés par nos traversées coralliennes.


Livre des floralies, le signe était là sur les pierreries de jade et de porphyre, et il nous fallait en solenniser l’ivoire messager, partant des rapprochements communs par les traverses de santal, alors que sur l’horizon poudroyait le nectar solaire, et nos cœurs palpitaient cet enchantement dans une moisson de florilège dispersant leurs notes avec grâce.

Dans l’Univers alpha de nos écumes et de nos joies et de nos danses portuaires, par les frissons du vent altier, notre demeure, il y avait là toute une foule bigarrée assistant à nos travaux apprêtant par les grandes marées le départ de nos nacelles, dans des bruissements de flots convainquant, qu’accompagnaient les cithares des Naïades de cet Olympe, notre mesure.

De grands fracas, aussi, sur les ponts chargés de nourriture, de miel et de boissons multicolores, baignant d’alcool citronné, les vespérales exigences de nos mâtures lorsqu’elles seraient fouettées par les aquilons sauvages et coléreux, par leurs anses en semis, où les houles fracassent les plus beaux tonnages, enlisent les contenances les plus sereines.

Que nous ne souhaitions pour nos coursives, où les pépiements des maritimes essences portaient cordages et siphons, outils de toutes valeurs, graisse et huile de toute sorte, pour nantir nos soutes d’un écrin solide face aux tempêtes, à ces ouragans qui prennent en chasse les vaisseaux, aux lambris hagards ne sachant tenir les longitudes opiacées.

Le fer de lance de cette flotte, sous nos pas, arborant nos pavillons, immenses et fiers sous la roseraie de midi, abreuvait les yeux des templiers, attendant avec impatience le départ pour naître les îles par-delà les mondes, dans une cataracte étincelante de cuirasses et d’épées lourdes, de casques et de protection de toute nature visitée.

La chaleur était accablante, et nous assortîmes la fin de nos repas du repos bien mérité des algues sous la nue, dans des artifices de fraîcheur, des ondes couleur de ciel, et des vanneries de rosaces dépêchées, germant des fruits, aux souples alluvions, aux ententes parfaites, par l’union de leurs sens épousés se ravissant de l’ombre douce et tendre.

Les cales grossissaient, nanties des denrées les plus rares, des épices les plus fortes, et des armements qui s’attendaient, là-bas, pour tenir en respect les conquérants des autres éthers, égarés en nos cycles, ne nous autorisant le moindre répit, pour couvrir nos frontières et leurs définitions, dont ils n’avaient cure comme de nos plus votives intentions.

Leur dessein étant le nôtre, allant au-delà de toutes improvisations afin d’enhardir leur situation élective et primaire, statut que nous combattions, notre présence millénaire ne devant se taire devant l’infamie qui naissait de ces brutes labiales, hirsutes et barbares, à l’image de ce que naquirent les déserts dans la solitude des naufrages qui furent et encore désespèrent.

Nous guettions maintenant, après les chargements, l’arrivée des lettres de charges, celles qui nous permettraient, Maîtres à nos bords, de représenter l’Empire et ses fonctions, sans atermoiements pour les journaliers des escortes, retrouvant là, la tempérance des limons qui n’excluent la participation héroïque que l’on attendait de chacun.


...


ARCHITECTONIE

5 - I D’un monde génésiaque
37 - II Les écumes se forgent
69 - III D’une gravitation fluviale
101 - IV Où s’exonde le firmament
133 - V Dans une joie féconde
165 - VI Étincelant toutes rives
197 - VII Devise de Joie
229 – VIII Des Temples de Lumière
261 - IX Aux nefs glorifiées

293 - Table

297 - Œuvres de Vincent Thierry 

Vincent Thierry
France, Royan
Le 31/03/2021



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