POLOMOS

Vincent Thierry

La guerre fait rage sur la Terre, déclarée par une minorité prédatrice n’ayant pour intérêt que la destruction du vivant au profit de sa virtualité et de ses créatures involutives, l’Humain aura-t-il la bravoure d’affronter la barbarie et la tyrannie de ces choses inutiles et substituables ? Être ou ne pas être, en la vie, pour la vie, et par la vie, le choix ici n’est pas bien difficile pour celles et ceux qui ne veulent s’inscrire dans l’asservissement. À suivre…


© 2021
PATINET THIERRI ERIC

Éditeur : © Patinet Thierri 2021
ISBN 978-2-87782-711-9
ISBN 978-2-87782-709-6
ISBN 978-2-87782-710-2

Texte 306 pages

Livre Imprimé

Livre de poche

Extrait

POLOMOS

© 2021 PATINET THIERRI ERIC

I
 
Équation

  

Mystère des cils se prononçant sur la rectitude des cieux et les marches austères de la Terre, là, s’en viennent les preux aux forces durables de grenat, aux sens victorieux, vacant des certitudes dans le désir, bien souvent, d’être heureux, ne se lassant des gravitations et de leurs sources aux mesures épanouies, hâtant leurs libres desseins aux houles de lys infinis, sans ignorance de leurs préambules, sous les embellies que portent aux nectars les péristyles étonnants de l’harmonie, vaillante, épreuve et enchantement d’une innocente mélodie.
 
 
Prouesse par les mondes, le réveil s’induit de fougues et de vigueur, par les visages ensommeillés, les chairs lasses et abandonnées, il n’y a de mémoire dans leurs âges sinon celle des labyrinthes obscurs où se débattent les incongruités, leurs avatars, et les fortunes dissipées souriant au levant des étoiles, en espérant les atteindre dans le sursis de leur aube seulement.
 
Le Verbe en est thaumaturge, allant, venant des miroirs brisés, des écumes forgées par la genèse et le ferment de toutes les vies, innombrables hier, ce jour dévastées par les écueils insatiables, ces routines de l’enfer prononcées se répandant toujours, pour écumer les eaux vives, en empoisonner les délices et les contraindre à l’abandon de leur prolixité pour une altération agencée.
 
Où se retrouvent les postures les plus belles comme les présences les plus infâmes, aux visions labellisant les organdis d’un précipice, sujet d’affrontement, les premières étant trop désireuses de résister à la pression et la coercition les voulant abandon et stérilité, bien plus, les mettre à bas de toute vocation comme de toute vacation, dans des affres se voulant labiales densités.
 
Que le fleuve regarde, impassible, voyant passer leurs êtres dont l’antériorité était la joie, la promesse des enfantements, la royale attitude ne correspondant la béatitude mais bien le souffle du corail et de ses émerveillements, jamais ne se lassant, d’inscrire la somptuosité dans l’émanation se tendant vers ses admirables configurations où se tiennent les correspondances intimes.
 
Stylisant les atours de la viduité dans ses semences et ses granits, ses essors et ses fécondités, par l’épanchement de leurs règnes, par ces hautes vagues dont les stratèges des aquilons officient les marnes à propos de manœuvres altières et mémorables, déclinant les songes pour la réalité dans sa pureté indivise, où l’oiseau nidifie, vole à tire d’aile vers la pâmoison.
 
Dans un accueil ne ressortant du sortilège mais du florilège des écumes, de ces nappes de serpentines s’inventant éternellement, afin de naître l’exhalaison essentielle, celle du chant et de ses cours aux notes sublimes, alliant la tempérance et la foi sereine, délivrant des impures inconsistances et de leurs antiennes prononcées qui, par les fluides, s’estompent, d’effluves en effluves.
 
S’évaporent dans le silence et ses mues pour offrir l’éclat diamantaire de la création aux auspices précieux d’une navigation, là, ici, plus loin, armoriant de leurs pétales les couleurs diaphanes et irisées de Temples en semis aux étraves des moissons, de celles ne se défaisant de leurs déploiements, bien au contraire, alliées, se parfondent pour entonner un hymne vainqueur.


Adulé et civilisateur, partant des ruines effeuillées pour ériger et parfaire encore par-delà les aménités, les colères, les vents fracassants les môles, les moussons noyant les sols, les tempêtes et les ouragans embrasant tous les sillons, afin de nettoyer toute surface d’empreintes sans renom, sans exaltation, sans promesse, sans cette désinence sans improvisation.
 
Née du devoir imprégnant chaque cellule organique afin qu’elle soit bâtisseuse, homéostasie, au-delà des complaisances, dont chaque personnalité par ce temps médite le désastre, la morbidité, l’insolence, la crasse mentale, le tourment intérieur malsain, où nagent des choses, aux voraces brouets, mi-bêtes mi-hommes, chimères tectoniques nées des élucubrations folles de reptiles hautains.

POLOMOS

5 – I Équation
37 - II Antithèse
69 - III Thèse
101 - IV Synthèse
133 - V Pour la Vie
165 - VI En la vie
197 - VII Par la Vie
229 – VIII Solsticiale
261 - IX  Inéluctable
 
293 - Table
 297 - Œuvres de Vincent Thierry

  

Vincent Thierry
France, Royan, Les cinq Noyers
Le 21/10/2021


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