LE VERGER D'ISHTAR

Vincent Thierry

D’Ishtar, s’en vient Nema de l’Ordre de l’Harmonie, fille de Varn, les éventails des planètes sombres, de Signa encore rétive, puis, en compagnie d’Idris, le Veilleur, Fornos où sévit une intelligente déviante, enfin Sigur où la guerre des êtres fauves s’éternisent, instiguée par un mage noir venu de l’antimatière, qui, telle la lèpre, étend son empire en se servant d’androgynes et de créations virtuelles, sans définition, afin d’usurper, par coercition et perversion, les pouvoirs des Peuples de ce temps. Ce rescrit retrace leur geste aux frontières galactiques de Virgo Regnum.


© 2023
PATINET THIERRI ÉRIC

Éditeur : © Patinet Thierri 2023
ISBN 978-2-87782-765-2
ISBN 978-2-87782-763-8
ISBN 978-2-87782-764-5

Texte 311 pages

Livre Normal

Livre de Poche

Extrait


LE VERGER D'ISHTAR

Vincent Thierry
© 2023
PATINET THIERRI ÉRIC

Éditeur : © Patinet Thierri 2023
ISBN 978-2-87782-765-2
ISBN 978-2-87782-763-8
ISBN 978-2-87782-764-5

I

Le vol du Phoenix


Eurythmie vont les volutes embrasées par les touffeurs solaires, et leurs danses sont des mirages pour les courses aux blondeurs azuréennes, dont se content les euphonies comme les désinences, par les offrandes aux lacs d’émeraude comme aux rivières de satin, où chantent des rossignols les parades alanguies et les grandes fresques de la voie lactée, par les aires ensemencées, tandis que se tient le sage, immuable, scrutant l’avenir, évoquant par ses cils en repos les épervières attitudes.


Passantes sont les monades, dans leur tunique vaporeuse, sur les axes floraux de Phoenix, la ville impérieuse, 
Constellée de places diurnes et nocturnes, où s’échangent les drupes et les fruits des arbres mélodieux des rives d’Ishtar,
Elles viennent de faire leur ronde dans le calice merveilleux de l’Océan de Déméter, et rejoignent leur Temple.

Il leur faudra venir les monts d’Astrid, traverser le marais de Nim, puis, s’écartant d’Eleusis, se prononcer pour le rejoindre,
Fertile se nomme-t-il, de haute et vaste divinité, qui est celle de l’Amour dont elles deviendront les prêtresses élégantes,
Après les années d’essors et les grandes fêtes sous la nue des œuvres salutaires, où s’éveillent les pluies printanières.

Virginales éloquences des prairies, elles chantent les brassées des touffeurs sous le vent, et l’azur leur répond par des pépiements joyeux,
Des concerts de volatiles aux cœurs enfantés par la grâce et l’harmonie, qui ne se délaissent dans les parousies des cils,
Mais vivent dans le firmament sous les trois soleils olympiens, gréant leur intensité par les marnes et les lisières des mélèzes.

Le conte est merveilleux, l’aubade de même, et les jeunes filles sont conquises par les fanes déversant leurs bucoliques semis,
La route est encore longue, mais la vitalité qui les anime ne se lasse, bien au contraire s’avive par les clairières et les orées majestueuses,
Elles vont et viennent les lys empreints des glaïeuls, et les odorantes charmilles de fougères accrescentes, couvertes de la rosée les ambres.

Le fleuve parle leurs bains diaphanes, et leur beauté ciselée par le miroir des bronzes et des cuivres qui les naviguent,
Œuvres heureuses et prédestinées, aux lisses providences, se mariant avec la nature dans des joies profanes et volubiles,
Tandis que leurs sœurs égrènent les sons des harpes, en demeure de leur majesté comme de leur poudroiement limpide.

Des orbes elles sont de la danse les incarnations fidèles, et les fresques de leurs menuets sont des odes au printemps,
Salués par les nuages alanguis qui ne se dérobent devant leur manifestation mystérieuse, invoquant les histoires essentielles,
Celles de la diaphanéité et de ses rythmes, de ses éblouissantes pulsations, adressant leurs vœux aux univers en gloire.

Pour le cantique qui ne s’esseule, mais se répercute à l’infini, afin d’œuvrer la parturition des mondes et de leurs émois,
Dans des constantes habiles, des secrets partagés, et des alises, dont les complémentaires évanescences destinent la pérenne densité,
Et des aurores, et des nuits, et de ces âges qui viendront pour éclairer les équipages, en houle, aux promontoires charmés.

Les monts d’Astrid, au bout de semaines éclairées de dunes et de vallons, approchent leurs pupilles, toujours éveillées,
Ici les ondes répercutent avec frénésie leurs contemplatives ascensions, et leurs efforts considérés et louables,
Plus tard elles atteignent les premiers îlots où se tiennent les mas bâtis par l’excellence, pour protéger les feux et nourrir les affamés.

Disserte l’auberge est assise aux pentes les plus affines, où se fixent des chamois et de ces mésanges au bec acéré et au plumage éclatant,
Chacun ici observe le couronnement des layons de la vie, jusqu’à ces neiges éternelles, dont les passes restent à franchir,
Mais maintenant sont avancées des agapes, et dans l’appétit des rites et de leurs promesses vitales, elles enchantent leur préau.

LE VERGER D’ISHTAR

5 - I Le vol du Phoenix
37 - II Vers Signa l’élégance
69 - III La portée des Règnes
101- IV Des armes de Fornos
133 - V D’opales la vertu
165 - VI Aux frontières de Styx
197 - VII Dans la fournaise de Crator
229 - VIII Où les Élytres paraissent
261 - IX Dans l’équilibre des mondes
293 - Plan

299 - Table

303 - Œuvres de Vincent Thierry 



Vincent Thierry
France, Royan,
Le 23/04/2023


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