DES SITES LUMINEUX

VINCENT THIERRY


Il y a cent mille ans, venu de l’Ouest, Naxis rejoint Harappa dans la vallée de l’Indus, pour renaître à la pensée souveraine, dont il découvre, en compagnie de son guide Natos, à Shambhalla, l’invisible, la teneur et les développements induits par son Empire majestueux, tel est le récit de ce rescrit.


© 2025 PATINET THIERRI ÉRIC

Éditeur : © Patinet Thierri 2025
ISBN 978-2-87782-802-4
ISBN 978-2-87782-800-0
ISBN 978-2-87782-801-7

1 Texte 305 Pages

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Livre de Poche

Extrait

DES SITES LUMINEUX

  Vincent Thierry

 Éditeur Patinet Thierri

  © 2025

PATINET THIERRI ÉRIC
 
Éditeur : © Patinet Thierri 2025
ISBN 978-2-87782-802-4
ISBN 978-2-87782-800-0
ISBN 978-2-87782-801-7

 

DES SITES LUMINEUX


 I
 
De sylves éveillées


 
Des voies multiples au cœur des cités, dans la diaphane opalescence des rives à fleurir, éclôt le site de la densité, aux nuptialités encensées par les devenirs des majestés incarnées, irradiant vers le soleil magistral des prières de haut nom, sans refuge ni arbitraire, tandis que se gardent en ses lices les déploiements des êtres de son temps vainqueur, cristallisant les reflets de faits transcendants dont l’histoire dénombre les demeures essentielles.


 
 

Ce furent des cycles neufs à la mémoire de la Terre, alors les guerrières et intrépides circonvolutions tentant d’établir une péréquation parmi les Peuples venus des lisières frontalières, après les séismes et leurs brusqueries sauvages, commises d’élévations et de terribles dislocations, abritant les derniers refuges sous des eaux insondables, inscrits dans les lieux comme les frondaisons comme raison et péremption, natives des royaumes dans leurs illuminations fractales.
 
Les Sages y enseignent encore, car de toute éternité les veilleurs impérissables du savoir consacré, émérites du souffle les coordonnant dans leurs accès à ce qui n’est seulement de la matière, fût-elle organique, mais bien plus, dans une assomption formalisant le flot de l’avenir et de ses orientations, dans le domaine de la consécration la plus vive, affrontant les distorsions pour mieux en sérier les concaténations lointaines des abstractions et de leurs déclins.
 
Ici, sous ce dôme de la pure aristocratie, aux oriflammes à pâmoison, ils se tiennent en éventail dans leur habit de lumière, aux étincelances figeant les sombres amertumes et les ténèbres, pour azurer le sillon de la plénitude des essaims lors de leur mandature, prouesses d’une perfection votive ils s’adressent avec une autorité bienveillante à toute compréhension, ouverte sur les strates de l’immensité où se dessine leur réflexion.
 
 
 
Des buccinateurs réverbèrent leurs pensées dans une allégorie sans faille, ameutant les passants parmi leurs jardins de féerie qui s’étendent, dans des décors merveilleux, jusqu’aux rebords du fleuve insulaire, éblouissant de sa nacre des périphéries où s’affairent des nautoniers pour porter aux marchés les vivres et les couleurs, les denrées et leurs secrets, aux émanations joyeuses, dans des silences et des dialogues se répondant en échos chatoyants.
 
Quelques voyageurs venus des lointains se glissent sur leurs pontages, sans recel de leurs armes qui restent en suspens dans les niches appropriées à cet effet, sous la surveillance de gardes, car ici on ne veut les effrois de la guerre, des licences et de leurs dominations, on respecte élégamment la vie dans ses facettes qui déambulent par les îlots pour trouver conjonction de leurs recherches, loin de toutes dérives inopportunes de ligatures contrariantes.
 
Tout ce monde vient pour acheter les produits de l’ambroisie, là-bas, par-delà les montagnes austères, plus proches, près des granits veloutés des vastes prairies, et ici des fanes des déserts en gestation où se forge le fer dans des cavernes de feu, et des ruissellements d’étincelles, mais aussi pour d’élémentaires nourritures de proximité, où pour des cheptels de chevaux, de bêtes à bosse, et de volatils aiguisant les appétits.
 
Chacun troque ses parures, soit d’étain, soit de cuivre, soit d’or, soit de rubis, pour une monnaie représentant toutes les valeurs, permettant de fluidifier les achats et les ventes, les biens dès lors se transférant par des évaluations incontestables, admettant ainsi des changes touchant des payses, des ruisseaux mais aussi des domaines régulés par le passage des attraits qui s’organisent par la géographie des panoramas et leur rayonnement.
 
Nexis attend son tour, pour bénéficier de ces échanges, il est venu du grand Ouest, après un périple sans fin parmi les tempêtes et les ouragans se déversant sur ses côtes, délaissant les houles pour enfin prendre moisson d’une caravane suivant les contours des paysages arides ou vivifiants, agréé par les différentes contrées traversées où règnent en maîtres les chefs de tribus, en accession de parcelles durement partagées, parfois se combattant.
 
Il lui aura fallu des solstices pour mettre ses premiers pas sur ce sol magnifié, aux volumineuses travées de marbre, entourées d’échoppes, d’habitats des plus primitifs aux plus subtils, pour découvrir le paysage enchanté par les bardes dans son lieu, les aèdes prolixes plus près des subterfuges solaires, et les mages eux-mêmes, contant lors des bivouacs la renommée de la ville d’Harappa, sise aux confluents des empires glorieux, qu’il regardait enfin avec émerveillement.


DES SITES LUMINEUX

5 - I De sylves éveillées
37 - II En l’essor des Temples
69 – III De l’infini la mansuétude
101- IV Des mystiques épanchements
133 - V Des feux de la guerre
165 - VI Les échanges vitaux
197 - VII Par le règne silencieux
229 - VIII Des signes parmi les rives
261 - IX De l’apothéose de la Paix
 
 
 
293 - Table
 
297 - Œuvres de Vincent Thierry


 

 
Vincent Thierry
France, Paris, Royan
Le 13/09/2025



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